Lettre D, page 212.
Le verbe se dégingander, avoir une démarche, une allure à la fois relâchée et sautillante, se laisser aller maladroitement, notamment en raison de sa grande taille étirée, manquer de tenue, est une altération, probablement sous l'influence du moyen français giguer « folâtrer » (voir : guinguette), de dehingander « disloquer », d'origine obscure. D'où : dégingandé, un dégingandage ou dégingandement.
L'Office québécois de la langue française, précisant que ces mots se prononcent comme ils s'écrivent, estime qu'il est probable qu’ils soient d’origine germanique.
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